Ecole Maternelle Monteil

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  > Inscriptions 1999-2000.
> Procès-verbal du Conseil d'ecole - 22 juin 1999.
> Le site web de l'école sur Interneto.
> Procès-verbal du Conseil d'ecole - 22 avril 1999.
> Organisation de la semaine scolaire : Enquête auprès des parents d'élèves.
> Articles de presse sur la venue de Philippe Meirieu à Villefranche-de-Rouergue.
> Articles de presse sur la mobilisation contre la possible fermeture d'un poste à la maternelle.
> Procès-verbal du Conseil d'Ecole - 16 mars 1999.
> « Les maternelles ne sont pas des garderies » ; article de La Dépêche du Midi du 6 mars 1998.
> Informations sur les mises à jour du site via courrier électronique.
> Article paru dans la revue « Animation & Education » de l'Office Central de la Coopération à l'Ecole - N° 140 - Septembre-Octobre 1997.
> Les programmes de l'Ecole Primaire (maternelle et élémentaire).
> La lettre de Ségolène Royal, ministre déléguée à l'Enseignement Scolaire, aux parents d'enfants entrant à l'école maternelle (texte intégral).
  Connaître l'actualité de l'Ecole en général, c'est mieux comprendre le fonctionnement de l'école.
Vous trouverez dans cette rubrique tout ce qui se rapporte à la vie scolaire, que ce soient des textes officiels émanant du Ministère de l'Education Nationale, des articles de presse (nationale, régionale ou spécialisée) ou toute information intéressant le monde enseignant ou les parents d'élèves.

Sélectionnez dans le cadre inférieur gauche l'actualité que vous souhaitez lire. (Les sujets sont classés par ordre chronologique décroissant). Le texte s'affichera dans ce cadre-ci.

Bonne lecture.

Inscriptions pour 1999-2000

Les inscriptions reprennent le
MARDI 31 AOUT 1999 & MERCREDI 1er SEPTEMBRE 1999

Se munir d'une fiche d'Etat-civil et du carnet de santé.
La rentrée a lieu jeudi 2 septembre 1999.

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PROCES-VERBAL DU CONSEIL D'ECOLE - 22 juin 1999

Présents :
· Conseil des maîtres :
M. Albespy, S. Rioux, E. Roualdès, F. Toméo,
· Comité des parents :
Mesdames Douzou, Aquilina, Fraysse, Samson-Bécouze, Lacan, Maus-Leduey, Artus, Balitrand.

Excusées :
· Madame Huchard, Inspectrice de l'Education Nationale,
· Madame Blancardi, maire-adjoint,
· Madame Tristani, DDEN.

Absente :
· Madame Delmas.

Ordre du jour :
· Bilan 1997-1998,
· Projet d'école 1999-2000,
· Le point sur la rentrée de septembre 1999,
· Divers.

I - BILANS 1997-1999 :
Le fonctionnement pédagogique et les projets annoncés lors du premier Conseil d'Ecole (voir procès-verbal du 10 novembre 1998) ont été réalisés.
Les parents présents constatent une évolution de l'atelier Théâtre au vu de la représentation du 28 mai 1999. Elle leur paraît positive, tout comme la nouvelle formule du voyage scolaire éducatif de la grande section : plus court, intégré dans d'autres activités (théâtre…), ou les initiant (carnaval…), et concernant l'ensemble des élèves sur la dernière journée.
Le bilan financier qui a été présenté peut être consulté à l'école.
Le Conseil des maîtresses souhaite que le montant de la coopérative scolaire soit revu. Après discussion, il est convenu que la cotisation pour l'année scolaire 1999-2000 sera de 120 F par enfant avec un demi-tarif pour le troisième enfant d'une même famille scolarisé à la maternelle.
Il est rappelé que l'école ne fait pas de liste de fournitures, que tous les enfants bénéficient de la totalité des actions éducatives budgétisées, et que les ventes de photos, programme, cassettes… qui peuvent être proposées n'ont pas un caractère agressif et sont facultatives.
Parents et enseignants trouvent élevé (400 F) le montant d'un abonnement à la ludothèque municipale. La gratuité ne pourrait-elle être envisagée ?

II - PROJET D'ECOLE 1999-2000 :
Le Projet d'Ecole est obligatoire depuis 1989.
Il remédie aux besoins dans un ou des domaines d'activités définis par les programmes (1995) afin d'optimiser la réussite de tous les élèves.
Dans le cadre des cycles, il facilite l'harmonisation des pratiques pour un meilleur suivi des élèves.
A l'école Monteil, les projets s'articulent autour de la maîtrise de la langue et de l'éducation à la citoyenneté.
Pour mémoire :
· Premier projet : de 1992 à 1994 :
Création d'un document répertoriant les pratiques pour " dire et mémoriser ",
· Deuxième projet : de 1994 à 1996 :
Construction, mise en place et fonctionnement d'une base diversifiée d'écrits (à l'entrée de la salle de jeu) conjointement avec un CATE (temps scolaire et extra scolaire),
· Troisième projet : de 1996 à 1999 :
- La BCD, lieu ressource, et lieu de mémoire et de communication,
- Pour lutter contre les conduites agressives :
     ¤ Mise en place d'un décloisonnement avec liaison maternelle/élémentaire…
     ¤ …puis décloisonnement inter-sections PS1-2/ MS / GS
et atelier Théâtre,
et Conseil d'élèves hebdomadaire.
Ces projets successifs ont peu à peu modelé l'espace, le temps, les pratiques et les comportements des uns et des autres, faisant de l'école un lieu où l'on apprend et un lieu où l'on vit.
Le nouveau projet est présenté dans ses grandes lignes :
> Il se propose d'abord de reprendre structures et activités déjà mises en place, en les enrichissant et en les élargissant…
    ¤ …dans le domaine de la langue :
Le décloisonnement P/M/G avec ses ateliers : langue orale ; langue écrite.
    ¤ …dans le domaine de l'éducation à la citoyenneté :
         = Le Conseil d'élèves devra évoluer et la connaissance des autres s'élargir par…
         = Une correspondance scolaire,
         = La découverte du passé nous fait envisager à nouveau une classe de patrimoine.
  > Pour chaque enfant, nous projetons aussi de construire un outil de suivi dans l'acquisition de certaines compétences.
Ce projet est en préparation et ne pourra être définitivement arrêté qu'en septembre, quand l'équipe pédagogique sera au complet.
Les parents n'élèvent pas d'objections contre ce projet.

III - LE POINT SUR LA RENTREE DE SEPTEMBRE 1999 :
A ce jour, l'école enregistre 95 élèves et demande que la mesure de fermeture qui a été prise (suite à l'enquête du 10 décembre 1998 qui faisait état de 84 élèves) soit ré-examinée.
La CAPD aura lieu le 5 juillet. Le résultat sera affiché à la porte d'entrée.

IV - DIVERS :
Les parents évoquent le passage, souvent difficile pour leurs enfants, de la maternelle à l'élémentaire, notamment l'appréhension de la cour, de la cantine…
Les solutions doivent être recherchées en Conseil d'école élémentaire.
Une discussion s'ensuit sur le rôle des parents dans les Conseils d'écoles.
Ils évoquent la liaison maternelle/élémentaire qui a eu lieu en 1996-1997. Peut-elle être renouvelée ? Peut-on l'envisager entre GS et CP ?
La liaison évoquée était une partie du Projet d'école, donc circonscrite à la durée du projet. Le procès-verbal du Conseil d'école du 12 juin 1997 précise qu'après cette première expérience, les enseignantes sont " ouvertes à toutes propositions de l'école élémentaire ". Cela suppose donc une volonté commune, puis des objectifs à définir et une articulation entre les projets respectifs des deux écoles.

Fait à Rodez, le 25 juin 1999,
Le rapporteur, la directrice.

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Le site Web de l'école sur Interneto

Le guide des meilleurs sites et évènements sur Internet, Interneto, a sélectionné le site web de l'école dans la catégorie Juniors pour la semaine du 3 au 10 mai 1999.
C'est la page consacrée au carnaval 1999 de l'école (rubrique Dossiers) qui a séduit les responsables du guide francophone. A l'instar des étoiles du guide Michelin, Interneto a décerné trois lapins au site de l'école.
Pour rejoindre Interneto, cliquer ci-dessous :
http://www.interneto.fr

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PROCES-VERBAL DU CONSEIL D'ECOLE - 22 avril 1999

Présents :
· Conseil des maîtres :
M. Albespy, S. Rioux, E. Roualdès, F. Toméo,
· Comité des parents :
Mesdames Arthus, Balitrand, Delmas, Lacan,

Excusées :
· Madame Huchard, Inspectrice de l'Education Nationale,
· Madame Blancardi, maire-adjoint,
· Madame Tristani, DDEN.
· Mesdames Aquilina-Fraysse, Douzou, Leduey-Maus, Samson-Bécouze,
· Mesdames Barrau, Laquerbe, ATSEM.

Ordre du jour :
· Organisation de la semaine scolaire,
· Divers.

I - ORGANISATION DE LA SEMAINE SCOLAIRE :
       1. Résumé des débats :
La semaine de quatre jours n'apparaît pas comme le problème essentiel en maternelle ; l'alternance école / congés et l'organisation de la journée de classe apparaissent tout aussi importantes.
Un constat : l'intérêt de l'enfant n'est pas premier, les raisons économiques priment.

       2. Propositions soumises au vote :
1. Augmenter la durée des petites vacances,
2. Pas de périodes à trois jours consécutifs,
3. Sept semaines d'école, deux semaines de vacances,
4. Supprimer les congés au troisième trimestre,
5. Cinq matinées de travail, après-midi vacants,
6. Revoir les programmes.

       3. Résultats du vote :
Parents :
Propositions 1, 2 et 3 : favorables à 100%,
Propositions 4, 5 et 6 : rejetées à 100 %.
Enseignants :
Propositions 1, 2 et 3 : favorables à 100%,
Propositions 4, 5 et 6 : rejetées à 100 %.

II - DIVERS :
       · Le point sur la rentrée 1999-2000 :
L'IA a arrêté sa position au CTP. La structure de l'école est modifiée ; elle passe de quatre à trois classes avec une aide pédagogique à mi-temps, le matin. Cette aide est assurée par un enseignant titulaire. Cependant, si les effectifs évoluent positivement, cette position peut être revue fin juin 1999.
Or à ce jour, 91 élèves sont inscrits pour la rentrée de septembre 1999, ce qui autorise raisonnablement d'espérer un retour à la situation antérieure.
Lecture est faite d'un courrier adressé par Monsieur le Maire à Monsieur l'Inspecteur d'Académie. (Ce courrier est affiché dans l'entrée).
       · Campagne JPA :
La coopérative scolaire participe à hauteur de 100 F. Des précisions sont apportées sur les modalités de cette collecte.
       · Atelier " Théâtre " :
Les élèves de l'école, regroupés dans " La Compagnie des Petits Loups ", donnent à voir leur atelier le vendredi 28 mai 1999 à 15 heures. Des précisions seront données sous peu.

III - ERRATUM :
Dans le procès-verbal du précédent CE :
       · un oubli : dans la composition du CTP : les municipalités y sont représentées,
       · une erreur de vocabulaire : il est écrit que la municipalité n'envisage pas de carte scolaire sur la ville. Il faut comprendre " la sectorisation " (école désignée selon le domicile).

Le conseil est levé à 19 heures 30.
Fait à Rodez, le 24 avril 1999,
Le rapporteur, la directrice.

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ORGANISATION DE LA SEMAINE SCOLAIRE
ENQUETE AUPRES DES PARENTS D'ELEVES


70 questionnaires ont été distribués.
65 sont revenus.
Soit une participation de 92,85 %.
Au vu des réponses, il ressort majoritairement que :

¤ L'organisation de la semaine scolaire sur 4 jours,
¨ n'a pas provoqué de changements dans la vie familiale ,
¨ n'a pas eu une incidence significative sur les activités sportives et culturelles,
¤ Qu'elle est satisfaisante pour les parents et les enfants,
¤ Qu'elle n'a pas modifié les relations entretenues avec les enseignants.

I - Détails des réponses :
Se reporter aux deux séries de graphiques détaillant les résultats en nombre de réponses et en pourcentages.

Question 1 : L'organisation de la semaine scolaire sur 4 jours a-t-elle provoqué des changements dans la vie familiale ?
Parmi les 13 réponses positives (20%), il est précisé :
· L'organisation du mercredi,
· Repos du samedi,
· Activités extra-scolaires,
· Organisation du week-end.

Question 2 : La semaine scolaire de 4 jours a-t-elle une incidence significative sur les activités sportives et culturelles pratiquées par vos enfants ?
Parmi les 22 réponses positives (33,85%), il est précisé :
· Plus d'activités le mercredi : 9 réponses soit 13,84%,
· Plus d'activités le week-end : 6 réponses soit 9,23%
· Vie de famille plus aisée : 2 réponses soit 3,07%,
· Le samedi matin permet une mise à jour des devoirs : 1 réponse soit 1,53%.

Question 3 a : L'organisation découlant de la semaine de 4 jours est-elle satisfaisante pour les parents ?
Parmi les 53 réponses positives (81,54%), il est précisé :
· Plus de temps avec les enfants le week-end : 15 réponses soit 23,07%,
· Organisation plus facile : 5 réponses soit 7,69%,
· Moins de garde pendant les vacances : 3 réponses soit 4,61%,
· Evolution de la société (moins d'heures de travail) : 1 réponse soit 1,53%.
Parmi les 11 réponses négatives (16,92%), il est précisé :
· Difficultés dues aux vacances différentes entre école, collège et lycée :
5 réponses soit 7,69%.

Question 3 b : : L'organisation découlant de la semaine de 4 jours est-elle satisfaisante pour les enfants ?
Parmi les 46 réponses positives (70,77%), il est précisé :
· Plus de temps pour apprendre : 1 réponse soit 1,53%,
· Semaines équilibrées : 16 réponses soit 24,61%,
· Coupure du mercredi (moins de fatigue) : 1 réponse soit 1,53%.
Parmi les 12 réponses négatives (18,46%), il est précisé :
· Fatigue : 1 réponse soit 1,53%,
· Vacances intermédiaires trop courtes : 13 réponses soit 20%.

II - Propositions faites à l'issue des questions 3 a et 3 b :
· Supprimer les congés du troisième trimestre,
· Réduire les vacances d'été et dégager les après-midi,
· Journées trop longues donc passage à 5 matinées,
· 7 semaines d'école, 2 semaines de repos,
· Pas de période de 3 jours consécutifs,
· Revoir les programmes.

III - Rectification :
Une idée fausse : la semaine de 4 jours propose le même programme sur un temps réduit. La durée est la même, les samedis matins sont rattrapés.

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Articles de presse sur la venue de Philippe Meirieu à Villefranche-de-Rouergue.

Article de La Dépêche du Midi
27 mars 1999 :

Philippe Meirieu à Villefranche

L'éducation souffre des valeurs marchandes

Directeur de l'Institut National de la Recherche Pédagogique, Philippe Meirieu est considéré comme un « pape » de la pédagogie. Invité par le groupe de réflexion pédagogique du Villefranchois, il animait, jeudi soir dans un théâtre municipal comble, une conférence-débat sur le thème « citoyenneté et adolescence ».

«En l'écoutant, je me sentais vraiment toute petite. Mais ça fait du bien de sortir de temps en temps la tête du guidon et d'élever le débat». Cette réflexion d'une enseignante traduit parfaitement le sentiment général à l' issue de la soirée. C' est que cette « grosse pointure » de la pédagogie a eu le mérite de rendre accessible les réflexions les plus ardues. Un langage clair et des anecdotes personnelles pour étayer son propos ont emporté l'adhésion de l'auditoire. Voilà pour la forme. Pour le fond, ce n'est pas mal non plus. Philippe Meirieu connaît parfaitement les adolescems à travers les différents postes occupés dans l'Education Nationale. Il sait leurs difficultés à devenir citoyens. Avec, tout d' abord, un constat sur la dilatation du temps : «aujourd' hui beaucoup d'adultes veulent rester adolescents ; ainsi, les ados ont-ils bien du mal à trouver des repères.» Et puis, il est difficile d'éduquer dans une société où il n'y a plus de consensus sur les valeurs dominantes. «Nous n'avons plus de valeurs imposées. Il faut s'en réjouir sur le plan de la démocratie mais c'est difficile sur le plan de l'éducation.»
A ces pertes de référence s'ajoute une accélération vertigineuse de l'histoire qui ne permet plus aux générations de se parler. «Quand on n'a plus de table pour poser les cartes, on finit par se les jeter à la figure.»

Société face à communauté

Philippe Meirieu dénonce l'instrumentalisation. «Quand on ne sait pas que dire, on fait du commerce, on travaille dans un registre purement instrumental». Et d'évoquer ici ces familles «Post it» qui ne dialoguent que par petits billets.
Autre danger, la communautarisation. Il y a floraison de règles communautaires mais disparition des règles qui régissent l'intercommunautaire. «L'école n' est pas une communauté mais une société. On n'est pas obligé de s'aimer mais il faut ap- prendre à vivre ensemble.» Tout interdit doit être porteur d'une promesse pour que les jeunes ne ressentent pas ces interdits comme des violences. «Nous imposons les règles sans être sûrs que les jeunes seront plus satisfaits de les respecter que de les enfreindre.» Pour le directeur de l'lNRP, «l'école n'est plus le lieu d'une promesse. Elle souffre parce que les savoirs n'ont plus de valeur sur le marché ou seulement des valeurs marchandes». Il faut pour réussir la formation à la citoyenneté faire en sorte qu'elle ne soit pas un saupoudrage mais qu' elle soit au coeur même de l' enseignement des savoirs.
«La vérité d'une parole ne se mesure pas au statut de celui qui l'énonce, fut-il enseignant », lance Phiiippe Melneu pour qui la construction du citoyen ne sauralt se contenter d'une juxtaposition des compétences techniques. « Elle doit s'accompagner de la construction de l'homme dans son projet. »
Posant un diagnostic et traçant des pistes pour demain, le « pape » de la pédagogie a su rester humble et ne pas donner des recettes miracles.

Maurice Mazars.

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Articles de presse sur la mobilisation contre la possible fermeture d'un poste à la maternelle.

Article de La Dépêche du Midi
20 mars 1999 :

Groupe scolaire Cambon-Monteil

« Touche pas à mon école »

Le mouvement de grève amorcé la semaine passée, à l'appel des syndicats des enseignants, se décline dorénavant en actions diverses, menées par des instituteurs et les associations de parents d'élèves.

Hier, à l'école Cambon, la sortie des classes était plutôt inhabituelle. Chaque enfant agitant un petit drapeau, frappé du message suivant «Touche pas à mon école». Les parents pour leur part, étaient conviés à signer une pétition.

Pour la rentrée prochaine, plane la menace de la suppression d'un poste. De fait, les effectifs du groupe sont en baisse : moins 6 enfants pour la section maternelle (Monteil) et moins 16 enfants en primaire (Cambon). Ce qui porterait les effectifs à 84 enfants pour Monteil (contre 90 actuellement) et à 123 pour Cambon (contre 139). «Il n'y a pas d'équilibre au niveau de la carte scolaire, ne serait-ce qu'au niveau municial. En fait, l'académie a besoin de récupérer 12 postes qui seront probablement affectés en Haute-Garonne», déplore cette institutrice.
Ainsi, c'est un poste de maternelle qui serait supprimé. En échange, la section élémentaire se devrait de fournir un demi-poste d'instituteur en matinée, à Monteil. Aussi, l'association des parents d'élèves dénonce : «La crainte de la baisse de la qualité de vie dans le groupe scolaire, les difficultés d'organisation pour les enseignants et les enfants, les classes surchargées le matin à Cambon où il n'y aura plus que 5 enseignants, la multiplicité des intervenants à la maternelle compromettant le projet d'école».
Le collectif note en outree que «plus de la moitié des enfants en maternelle seront dans les sections 2 et 3 ans, ce qui nécessite plus de personnel que chez les grands». Et il s'indigne de «l'inégalité de traitement entre les écoles du département».

Ce matin, une délégation sera reçue par l'inspecteur d'académie, Jean-Charles Cayla. Les instituteurs lui remettront ma pétition, en espérant qu'elle influera sur la décision qui sera prise le 25 mars.

_________________

Article de Centre Presse
20 mars 1999 :

Cambon-Monteil

Touche pas à mon école !

«Touche pas à mon école» : c'est sur le mode convivial que l'association des parents d'élèves du groupe scolaire Cambon-Monteil, à Rodez, a choisi de se mobiliser face à la suppression annoncée d'un poste entier en maternelle, avec obligation pour l'élémentaire de fournir un mi-temps en matinée.

Il y avait donc hier, à l'heure de la sortie des classes, de la fouace et du jus de fruit, des fanions pour les enfants et... une pétition à signer.

Aux yeux des parents, cette décision paraît d'autant plus abusive que - si les effectifs globaux ont effectivement baissé - les inscriptions se font tous les jours et, en maternelle, plus de la moitié des enfants se trouveront dans les sections des deux et trois ans. Ce qui est plutôt prometteur.

De plus, les parents craignent une baisse de la qualité de vie dans le groupe scolaire, à cause notamment de classes qui seraient surchargées dans les deux écoles, la multiplicité des intervenants en maternelle qui peut compromettre le projet mis en place et nécessitant de nombreux réajustements...

Enfin, ils dénonçaient une inégalité de traitement entre les écoles du département.

Une rencontre prévue ce matin avec l'inspecteur d'académie ménageait tout de même une... lucarne d'espoir.

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PROCÈS-VERBAL DU CONSEIL D'ECOLE - 16 mars 1999

Présents :
· Conseil des maîtres :
M. Albespy, S. Rioux, E. Roualdès, F. Toméo,
· Comité des parents :
Mesdames Aquilina, Bécouze, Douzou, Lacan,
· Madame Huchard, Inspectrice de l'Education Nationale,
· Madame Blancardi, maire-adjoint,
· Madame Tristani, DDEN.

Excusées :
· Madame Cathala, psychologue scolaire,
· Mesdames Barrau, Laquerbe, ATSEM.

Ordre du jour :
· Modification éventuelle de la structure de l'école maternelle Monteil à la rentrée de septembre 1999,
· Divers.

I - QUELLE MODIFICATION ?
La fermeture d'un poste à la maternelle Monteil transforme sa structure de quatre à trois classes.

1. Madame l'inspectrice apporte des précisions… :
· Sur la procédure de préparation d'une rentrée scolaire, en général :
§ étude des prévisions IA/IEN,
§ groupe de travail IA/IEN et représentants du personnel (les syndicats d'enseignants),
§ Comité technique paritaire départemental (CTP), comité restreint : administration, représentants du personnel,
§ Conseil départemental de l'Education Nationale (CDEN), conseil élargi : préfet, parents d'élèves, administration, personnel, DDEN,
§ Commission administrative paritaire départementale (CAPD),

· Sur des points prêtant à confusion :
Quand il y a fermeture, il s'agit toujours d'un poste entier ; ce qui est parfois associé avec un mi-temps d'aide pédagogique (par un enseignant).

· Sur ce qui a motivé la fermeture à Monteil :
Les effectifs ont été considérés sur la globalité du groupe scolaire Monteil-Cambon (soit moins six élèves à Monteil et moins seize à Cambon, ce qui pour un total de moins 22 justifie, pour l'administration, la fermeture d'une classe).
Monsieur l'Inspecteur d'Académie a décidé que cette fermeture serait supportée par une seule école - Monteil - entraînant la suppression d'un poste à la maternelle. Si cette fermeture de classe était supportée à égalité par les deux écoles, il y aurait perte de deux postes sur le groupe scolaire.
En contrepartie, l'école Cambon doit céder un mi-temps d'aide pédagogique à Monteil, le matin.
Il est bien évident que la situation serait revue si les effectifs augmentaient de façon significative d'ici juin, voire septembre.
Les parents ne se considèrent pas représentés au CDEN car leur Comité émane de l'association des parents d'élèves Cambon-Monteil. Celle-ci n'est pas affiliée à une fédération de parents d'élèves. Ils annoncent une demande d'audience auprès de Monsieur l'Inspecteur d'Académie.

2. La discussion s'engage :
· Les parents d'élèves s'inquiètent du fonctionnement en école élémentaire le matin et comment vont s'articuler l'aide pédagogique et les matières principales.
Ø Madame l'inspectrice précise que cinq niveaux seront répartis en cinq classes avec cinq maîtres, et que les enfants sont à nouveau au mieux de leurs capacité d'attention vers 15 heures.

· Les institutrices pour leur part font valoir qu'une aide peut être aléatoire et soumise aux variations d'effectifs de l'école Cambon.
Ø Madame l'inspectrice affirme qu'aucun changement ne peut intervenir en cours d'année. Elle se porte garant que l'aide sera située le matin à la maternelle.

Suivent des échanges techniques sur différentes situations et leurs incidences sur le personnel concerné.
Les institutrices font remarquer que les effectifs sont considérés globalement sur le groupe scolaire mais pas les enseignants, ce qui oblige une institutrice à quitter l'école, à son grand regret. En effet, dans la mesure ou un enseignant de Cambon quitterait volontairement son poste, une institutrice de maternelle ne peut prétendre à ce que sa demande soit prioritaire pour postuler

· Parents et enseignantes font valoir qu'une fermeture à la maternelle va augmenter les effectifs dans les classes l'après-midi et que la spécificité des plus petits n'est donc pas prise en compte.
Ces enfants demandent plus d'attention et vivent plus mal que les autres dans un groupe de 30.
Ø Madame l'inspectrice rappelle que l'école maternelle est ouverte aux enfants âgés de trois ans et qu'il convient d'appliquer le règlement (conditions d'entrée en maternelle pour les enfants âgés de deux ans).

S'ensuivent des échanges sur la pertinence de la présence des élèves de deux ans dans les écoles maternelles.
Les enseignantes affirment qu'on ne peut émettre des généralités en la matière, la maturité et les conditions d'accueil étant prépondérantes pour l'adaptation de ces enfants.

· Les parents d'élèves craignent que le Projet d'école, qu'ils apprécient et dont ils soulignent la qualité, soit revu à la baisse.
Les enseignantes doutent qu'avec moins on puisse faire autant, ou plus. Il est évident que ce sera autrement.
Des précisions sont données sur le fonctionnement du Conseil des enfants, mis en place cette année dans le cadre d'une éducation à la citoyenneté menée depuis trois ans.

· Le problème de la carte scolaire est soulevé.
Madame Blancardi exprime les regrets de la municipalité de voir fermer des postes et rappelle que la carte scolaire n'est pas à l'ordre du jour actuellement.
Un parent propose de l'appliquer à partir d'un seuil (27 enfants par classe ?).

II - DIVERS :
· Madame Blancardi nous transmet un accord de principe sur l'accès à la ludothèque de la maison de l'enfance et promet de s'informer sur les possibilités d'une meilleure programmation des visites à la médiathèque pour les classes de maternelle.
Elle reconnaît (en réponse à une question posée lors du premier conseil d'école) que la cuisine de la maternelle n'est pas, en effet, un lieu de passage entre les deux écoles et qu'un couloir existe bien entre les deux entrées.

· Madame Tristani rend compte des activités et projets des DDEN.

Le rapporteur,
Solange Rioux,
Directrice.

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« Les maternelles ne sont pas des garderies » ; article de La Dépêche du Midi du 6 mars 1998. :

La ministre déléguée à l'enseignement scolaire, Ségolène Royal, entend renforcer l'efficacité de la maternelle, « école à part entière, école première conditionnant la réussite ultérieure des enfants ».
« C'est le maillon initial, indispensable d'acquisition des savoirs de base, une bonne maternelle peut puissament contribuer à réduire les échecs » a-t-elle affirmé, en annonçant hier une série de mesures destinées à être formalisées d'ici juin pour être appiquées « avec montée en puissance » sur deux ans, à compter de la prochaine rentrée.

Des instructions « modèles »

Il s'adit essentiellement de partir de ce qui se fqit déjà ici et là pour le généraliser et donc de donner aux enseignants des instructions en forme de « modèles » conseillés sur objectifs et méthodes. Tout doit tourner autour de « la découverte, des premiers apprentissages et de la maîtrise des langages, préfigurant les acquisitions ultérieures, premier et indispensable maillon de la lutte contre l'échec scolaire » a-t-elle souligné. La minitre a insisté sur l'attention que les éducateurs doivent porter sur l'aquisition de l'exporession orale, qualitativement, mais aussi quantitativement. Elle a également mis l'accent sur l'importantce de l'acquisition des mécanismes d'écriture et de son graphisme. Pour ce qui est des langues étrangères, il s'agirait essentiellement de familiariser avec la « musique » diffférente. Des vidéos avec chansons et contines seront mises à la disposition des maîtres.
La ministre entend également renforcer l'accueil notamment des tout petits avec des « classes passerelles » entre crèche et maternelle pour une « transition douce ». Elle insiste aussi sur les zones rurales où elle préconise l'introduction d'équipes mobiles allant vers les enfants plutôt que la techniques du « ramassage » qui freine la scolarisation en maternelle.

Partenariat école-parents

Elle veut particulièrement développer le partenariat entre l'école et les parents, la « co-éducation ». Les familles, insiste-t-elle, doivent participer, ne pas considérer l'école comme un « substitut » de leur propre rôle, mais elle ne doivent pas non plus contrecarrer ses objectifs par ignorance de ce qui s'y fait. Madame Royal va leur adresser une circulaire explicative sur ce point. Elle entend également leur ouvrir l'école toute l'année avec un moment « privilégié » institutionnalisé à la rentrée.
Par ailleurs, elle veut développer l'articulation entre maternelle et élémentaire grâce notamment à une meilleure évaluation des acquis des petits à destination des maîtres de CP. Enfin, elle entend mettre en place un « groupe permanent » de réflexion sur les missions de cette école première.

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Informations sur les mises à jour du site via courrier électronique :

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Article paru dans la revue « Animation & Education » de l'Office Central de la Coopération à l'Ecole - N° 140 - Septembre-Octobre 1997 :

Et si on arrêtait ?

Oui, si on arrêtait de se disputer et de se battre ?

Est-ce un manque d'espace, une cour de récréation peu équipée ou l'absence d'échanges réguliers entre les classes ? Toujours est-il qu'à l'école maternelle Monteil, coquette et cossue, située en centre ville, on ne comptait plus les pugilats, les querelles, les mots, « gros » de préférence. Bref, les conduites agressives se banalisaient.

Les enseignantes de l'école décidèrent à l'unanimité qu'il était temps de réagir autrement qu'en agent de police ou en mère poule éplorée et qu'il fallait tenter de changer les comportements.

Dans un premier temps, nous avons demandé à participer au Système des Ecoles Associées de l'UNESCO et avons obtenu des informations, affiches, documents, livres qui ont alimenté notre réflexion.

Les conflits divers, avons-nous pensé, pouvaient s'atténuer en faisant travailler et réfléchir ensemble les élèves, en découvrant des conduites sociales plus élaborées, au cours d'activités, certes classiques, mais appréhendées autrement. Le procédé est connu : c'est le décloisonnement.

Dans un second temps, nous avons élaboré notre projet d'école, en cohérence avec le précédent, centré sur la maîtrise de la langue et prenant en compte cette nouvelle orientation touchant au domaine d'activité « vivre ensemble ». Ce projet a été présenté en conseil d'école, puis en réunions d'informations aux parents. Certains ateliers ont fait l'objet d'une communication dans le journal scolaire.

C'est ainsi que s'est mise en place dès le mois d'octobre 1996 une autre organisation, une heure, deux fois par semaine, intégrant :

les enseignants et les ASEM ponctuellement,

les élèves de moyenne et grande sections,

une partie des élèves du CP de l'école élémentaire voisine.

Quatre ateliers ont été conduits :

musique (avec intervenants),

expression corporelle (danses),

conte,

connaissance des autres ; règles de vie.

Les enfants ont adhéré joyeusement au projet et se gargarisaient volontiers du mot « décloisonnement » : « on fait le décloisonnement ? » Certains, malades, voulaient à toute force revenir à l'école le jour du décloisonnement. D'autres retrouvaient avec émotion la classe des petits qu'ils avaient quittée depuis deux ou trois ans et la maîtresse : « on était avec toi avant » ; « ça fait longtemps qu'on s'était pas vu ».

Outre ces ateliers, quotidiennement, dans toutes les classes, les efforts ont porté sur les règles de vie : respect de soi (hygiène, propreté), respect des autres (politesse, sommeil des petits) renforcés au cours de l'atelier « connaissance des autres ».

Les petits dorment, libérant leurs institutrices pour les ateliers. Mais ils ont été les premiers auditeurs du livre d'histoire « Il était une fois... », de l'album « La belle histoire de Bleuet » réalisés à l'atelier « conte », du CD réalisé en atelier musique et les spectateurs admiratifs des danses.

La fête de l'école approchant, nous avons alors mis en place un tutorat. Chaque moyen et grand prenait en charge un petit dans l'apprentissage de deux danses, choisies parmi les plus faciles.

On a constaté depuis que les plus grands aident volontiers les petits pour l'habillage au moment des récréations, qu'ils les aident à trouver un tricycle dans la cour. En résumé, ils leur portent attention.

Certes, les explications musclées se voient encore, des pieds jaillissent mais le dessin de Fabien, tout de tendresse, avec ces grands enfants souriants aux mains en fleurs et ces petits blottis comme des oisillons nous paraît de bon augure.

Comme le sont les discussions que les adultes ont eues. Pour avoir voulu changer les comportements des élèves, on a été amené a réfléchir sur les nôtres sur la pertinence des pratiques pédagogiques.

Le chapitre ne fait que s'ouvrir,

... et si on continuait ?


Solange RIOUX.

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Les programmes de l'Ecole Primaire (maternelle et élémentaire) :

L'école primaire, longtemps organisée par années, l'est désormais en cycles pluriannuels, plus souples et qui correspondent à un souci d'individualisation des parcours scolaires et d'adaptation au rythme de progression de chaque enfant.

Le cycle des apprentissages premiers recouvre l'école maternelle tout entière ; le cycle des apprentissages fondamentaux commence en dernière année de maternelle et se poursuit à l'école élémentaire (CP et CE1) ; le cycle des approfondissements est celui des trois dernières années de l'école (CE2, CM1 et CM2).

L'école maternelle, particularité française, est à la base du système éducatif et de l'organisation pédagogique en cycles. C'est une école publique qui, depuis plus d'un siècle accueille les enfants avant la scolarité obligatoire.

Dans les secteurs public et privé, l'école maternelle scolarise quelque 2,7 millions d'élèves (l'accueil des enfants est généralisé à partir de l'âge de trois ans) ; l'école élémentaire environ 4,2 millions d'élèves de 6 à 11 ans.



Pour consulter les programmes directement sur le site du Ministère de l'Education Nationale, veuillez cliquer ICI.

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La lettre de Ségolène Royal, ministre déléguée à l'Enseignement Scolaire, aux parents d'enfants entrant à l'école maternelle (texte intégral) :

Lettre aux parents d'élèves

La Ministre déléguée chargée de l'Enseignement scolaire

Paris, le 25 août 1997

Madame, Monsieur,

Pour la première fois votre enfant entre à l'école. A l'occasion de cette étape particulièrement importante pour sa vie personnelle je souhaite m'adresser à vous en quelques simples mots.

Le rôle éducatif de notre école maternelle est unanimement reconnu et les maîtresses et les maîtres qui y enseignent s'attachent à faire en sorte que chaque enfant en reçoive le meilleur pour l'avenir.

L'école maternelle est une école à part entière. Elle a des programmes d'activité qui se déroulent sur la totalité de l'année scolaire, c'est un lieu d'apprentissage dès la première année. Votre enfant va notamment y découvrir les règles de vie en communauté, apprendre à vivre avec les autres. L'éveil au monde, la créativité, le langage, sont les trois grandes activités autour desquelles seront développés tous les apprentissages de votre enfant en maternelle.

Les enseignantes et enseignants vont mettre leur professionnalisme et leur affection au service de votre enfant. C'est pourquoi je vous encourage à assurer la plus grande régularité possible de la fréquentation scolaire. Je vous invite, par ailleurs, à développer avec les institutrices et instituteurs des relations suivies pour accompagner les progrès de votre enfant.

Je souhaite que ce premier contact avec l'école soit particulièrement réussi. Sachez que la communauté scolaire fait tout pour cela.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs, et sincères.

Ségolène ROYAL.

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