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Connaître
l'actualité de l'Ecole en général, c'est mieux comprendre le fonctionnement de
l'école.
Vous trouverez dans cette rubrique tout ce qui se rapporte à la vie scolaire, que ce
soient des textes officiels émanant du Ministère de l'Education Nationale, des articles
de presse (nationale, régionale ou spécialisée) ou toute information intéressant le
monde enseignant ou les parents d'élèves.
Sélectionnez dans le cadre inférieur gauche l'actualité que vous souhaitez lire. (Les
sujets sont classés par ordre chronologique décroissant). Le texte s'affichera dans ce
cadre-ci.
Bonne lecture.
Inscriptions
pour 1999-2000
Les inscriptions reprennent le
MARDI 31 AOUT 1999 & MERCREDI 1er SEPTEMBRE 1999
Se munir d'une fiche d'Etat-civil et du carnet de santé.
La rentrée a lieu jeudi 2 septembre 1999.
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PROCES-VERBAL
DU CONSEIL D'ECOLE - 22 juin 1999
Présents :
· Conseil des maîtres :
M. Albespy, S. Rioux, E. Roualdès, F. Toméo,
· Comité des parents :
Mesdames Douzou, Aquilina, Fraysse, Samson-Bécouze, Lacan, Maus-Leduey, Artus, Balitrand.
Excusées :
· Madame Huchard, Inspectrice de l'Education Nationale,
· Madame Blancardi, maire-adjoint,
· Madame Tristani, DDEN.
Absente :
· Madame Delmas.
Ordre du jour :
· Bilan 1997-1998,
· Projet d'école 1999-2000,
· Le point sur la rentrée de septembre 1999,
· Divers.
I - BILANS 1997-1999 :
Le fonctionnement pédagogique et les projets annoncés lors du premier Conseil d'Ecole
(voir procès-verbal du 10 novembre 1998) ont été réalisés.
Les parents présents constatent une évolution de l'atelier Théâtre au vu de la
représentation du 28 mai 1999. Elle leur paraît positive, tout comme la nouvelle formule
du voyage scolaire éducatif de la grande section : plus court, intégré dans d'autres
activités (théâtre
), ou les initiant (carnaval
), et concernant l'ensemble
des élèves sur la dernière journée.
Le bilan financier qui a été présenté peut être consulté à l'école.
Le Conseil des maîtresses souhaite que le montant de la coopérative scolaire soit revu.
Après discussion, il est convenu que la cotisation pour l'année scolaire 1999-2000 sera
de 120 F par enfant avec un demi-tarif pour le troisième enfant d'une même famille
scolarisé à la maternelle.
Il est rappelé que l'école ne fait pas de liste de fournitures, que tous les enfants
bénéficient de la totalité des actions éducatives budgétisées, et que les ventes de
photos, programme, cassettes
qui peuvent être proposées n'ont pas un caractère
agressif et sont facultatives.
Parents et enseignants trouvent élevé (400 F) le montant d'un abonnement à la
ludothèque municipale. La gratuité ne pourrait-elle être envisagée ?
II - PROJET D'ECOLE 1999-2000 :
Le Projet d'Ecole est obligatoire depuis 1989.
Il remédie aux besoins dans un ou des domaines d'activités définis par les programmes
(1995) afin d'optimiser la réussite de tous les élèves.
Dans le cadre des cycles, il facilite l'harmonisation des pratiques pour un meilleur suivi
des élèves.
A l'école Monteil, les projets s'articulent autour de la maîtrise de la langue et de
l'éducation à la citoyenneté.
Pour mémoire :
· Premier projet : de 1992 à 1994 :
Création d'un document répertoriant les pratiques pour " dire et mémoriser ",
· Deuxième projet : de 1994 à 1996 :
Construction, mise en place et fonctionnement d'une base diversifiée d'écrits (à
l'entrée de la salle de jeu) conjointement avec un CATE (temps scolaire et extra
scolaire),
· Troisième projet : de 1996 à 1999 :
- La BCD, lieu ressource, et lieu de mémoire et de communication,
- Pour lutter contre les conduites agressives :
¤ Mise en place d'un décloisonnement avec liaison
maternelle/élémentaire
¤
puis décloisonnement inter-sections PS1-2/ MS / GS
et atelier Théâtre,
et Conseil d'élèves hebdomadaire.
Ces projets successifs ont peu à peu modelé l'espace, le temps, les pratiques et les
comportements des uns et des autres, faisant de l'école un lieu où l'on apprend et un
lieu où l'on vit.
Le nouveau projet est présenté dans ses grandes lignes :
> Il se propose d'abord de reprendre structures et activités déjà mises en place, en
les enrichissant et en les élargissant
¤
dans le domaine de la langue :
Le décloisonnement P/M/G avec ses ateliers : langue orale ; langue écrite.
¤
dans le domaine de l'éducation à la citoyenneté :
= Le Conseil d'élèves devra évoluer et
la connaissance des autres s'élargir par
= Une correspondance scolaire,
= La découverte du passé nous fait
envisager à nouveau une classe de patrimoine.
> Pour chaque enfant, nous projetons aussi de construire un outil de suivi dans
l'acquisition de certaines compétences.
Ce projet est en préparation et ne pourra être définitivement arrêté qu'en septembre,
quand l'équipe pédagogique sera au complet.
Les parents n'élèvent pas d'objections contre ce projet.
III - LE POINT SUR LA RENTREE DE SEPTEMBRE 1999 :
A ce jour, l'école enregistre 95 élèves et demande que la mesure de fermeture qui a
été prise (suite à l'enquête du 10 décembre 1998 qui faisait état de 84 élèves)
soit ré-examinée.
La CAPD aura lieu le 5 juillet. Le résultat sera affiché à la porte d'entrée.
IV - DIVERS :
Les parents évoquent le passage, souvent difficile pour leurs enfants, de la maternelle
à l'élémentaire, notamment l'appréhension de la cour, de la cantine
Les solutions doivent être recherchées en Conseil d'école élémentaire.
Une discussion s'ensuit sur le rôle des parents dans les Conseils d'écoles.
Ils évoquent la liaison maternelle/élémentaire qui a eu lieu en 1996-1997. Peut-elle
être renouvelée ? Peut-on l'envisager entre GS et CP ?
La liaison évoquée était une partie du Projet d'école, donc circonscrite à la durée
du projet. Le procès-verbal du Conseil d'école du 12 juin 1997 précise qu'après cette
première expérience, les enseignantes sont " ouvertes à toutes propositions de
l'école élémentaire ". Cela suppose donc une volonté commune, puis des objectifs
à définir et une articulation entre les projets respectifs des deux écoles.
Fait à Rodez, le 25 juin 1999,
Le rapporteur, la directrice.
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Le
site Web de l'école sur Interneto
Le guide des meilleurs sites et évènements sur Internet, Interneto, a sélectionné le
site web de l'école dans la catégorie Juniors pour la semaine du 3 au 10 mai 1999.
C'est la page consacrée au carnaval 1999 de l'école (rubrique Dossiers) qui a séduit
les responsables du guide francophone. A l'instar des étoiles du guide Michelin,
Interneto a décerné trois lapins au site de l'école.
Pour rejoindre Interneto, cliquer ci-dessous :
http://www.interneto.fr
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PROCES-VERBAL
DU CONSEIL D'ECOLE - 22 avril 1999
Présents :
· Conseil des maîtres :
M. Albespy, S. Rioux, E. Roualdès, F. Toméo,
· Comité des parents :
Mesdames Arthus, Balitrand, Delmas, Lacan,
Excusées :
· Madame Huchard, Inspectrice de l'Education Nationale,
· Madame Blancardi, maire-adjoint,
· Madame Tristani, DDEN.
· Mesdames Aquilina-Fraysse, Douzou, Leduey-Maus, Samson-Bécouze,
· Mesdames Barrau, Laquerbe, ATSEM.
Ordre du jour :
· Organisation de la semaine scolaire,
· Divers.
I - ORGANISATION DE LA SEMAINE SCOLAIRE :
1. Résumé des débats :
La semaine de quatre jours n'apparaît pas comme le problème essentiel en maternelle ;
l'alternance école / congés et l'organisation de la journée de classe apparaissent tout
aussi importantes.
Un constat : l'intérêt de l'enfant n'est pas premier, les raisons économiques priment.
2. Propositions soumises au vote :
1. Augmenter la durée des petites vacances,
2. Pas de périodes à trois jours consécutifs,
3. Sept semaines d'école, deux semaines de vacances,
4. Supprimer les congés au troisième trimestre,
5. Cinq matinées de travail, après-midi vacants,
6. Revoir les programmes.
3. Résultats du vote :
Parents :
Propositions 1, 2 et 3 : favorables à 100%,
Propositions 4, 5 et 6 : rejetées à 100 %.
Enseignants :
Propositions 1, 2 et 3 : favorables à 100%,
Propositions 4, 5 et 6 : rejetées à 100 %.
II - DIVERS :
· Le point sur la rentrée 1999-2000 :
L'IA a arrêté sa position au CTP. La structure de l'école est modifiée ; elle passe de
quatre à trois classes avec une aide pédagogique à mi-temps, le matin. Cette aide est
assurée par un enseignant titulaire. Cependant, si les effectifs évoluent positivement,
cette position peut être revue fin juin 1999.
Or à ce jour, 91 élèves sont inscrits pour la rentrée de septembre 1999, ce qui
autorise raisonnablement d'espérer un retour à la situation antérieure.
Lecture est faite d'un courrier adressé par Monsieur le Maire à Monsieur l'Inspecteur
d'Académie. (Ce courrier est affiché dans l'entrée).
· Campagne JPA :
La coopérative scolaire participe à hauteur de 100 F. Des précisions sont apportées
sur les modalités de cette collecte.
· Atelier " Théâtre " :
Les élèves de l'école, regroupés dans " La Compagnie des Petits Loups ",
donnent à voir leur atelier le vendredi 28 mai 1999 à 15 heures. Des précisions seront
données sous peu.
III - ERRATUM :
Dans le procès-verbal du précédent CE :
· un oubli : dans la composition du CTP : les
municipalités y sont représentées,
· une erreur de vocabulaire : il est écrit que la
municipalité n'envisage pas de carte scolaire sur la ville. Il faut comprendre " la
sectorisation " (école désignée selon le domicile).
Le conseil est levé à 19 heures 30.
Fait à Rodez, le 24 avril 1999,
Le rapporteur, la directrice.
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ORGANISATION
DE LA SEMAINE SCOLAIRE
ENQUETE AUPRES DES PARENTS D'ELEVES
70 questionnaires ont été distribués.
65 sont revenus.
Soit une participation de 92,85 %.
Au vu des réponses, il ressort majoritairement que :
¤ L'organisation de la semaine scolaire sur 4 jours,
¨ n'a pas provoqué de changements dans la vie familiale ,
¨ n'a pas eu une incidence significative sur les activités sportives et culturelles,
¤ Qu'elle est satisfaisante pour les parents et les enfants,
¤ Qu'elle n'a pas modifié les relations entretenues avec les enseignants.
I - Détails des réponses :
Se reporter aux deux séries de graphiques détaillant les résultats en nombre de
réponses et en pourcentages.
Question 1 : L'organisation de la semaine scolaire sur 4 jours a-t-elle provoqué des
changements dans la vie familiale ?
Parmi les 13 réponses positives (20%), il est précisé :
· L'organisation du mercredi,
· Repos du samedi,
· Activités extra-scolaires,
· Organisation du week-end.
Question 2 : La semaine scolaire de 4 jours a-t-elle une incidence significative sur les
activités sportives et culturelles pratiquées par vos enfants ?
Parmi les 22 réponses positives (33,85%), il est précisé :
· Plus d'activités le mercredi : 9 réponses soit 13,84%,
· Plus d'activités le week-end : 6 réponses soit 9,23%
· Vie de famille plus aisée : 2 réponses soit 3,07%,
· Le samedi matin permet une mise à jour des devoirs : 1 réponse soit 1,53%.
Question 3 a : L'organisation découlant de la semaine de 4 jours est-elle satisfaisante
pour les parents ?
Parmi les 53 réponses positives (81,54%), il est précisé :
· Plus de temps avec les enfants le week-end : 15 réponses soit 23,07%,
· Organisation plus facile : 5 réponses soit 7,69%,
· Moins de garde pendant les vacances : 3 réponses soit 4,61%,
· Evolution de la société (moins d'heures de travail) : 1 réponse soit 1,53%.
Parmi les 11 réponses négatives (16,92%), il est précisé :
· Difficultés dues aux vacances différentes entre école, collège et lycée :
5 réponses soit 7,69%.
Question 3 b : : L'organisation découlant de la semaine de 4 jours est-elle satisfaisante
pour les enfants ?
Parmi les 46 réponses positives (70,77%), il est précisé :
· Plus de temps pour apprendre : 1 réponse soit 1,53%,
· Semaines équilibrées : 16 réponses soit 24,61%,
· Coupure du mercredi (moins de fatigue) : 1 réponse soit 1,53%.
Parmi les 12 réponses négatives (18,46%), il est précisé :
· Fatigue : 1 réponse soit 1,53%,
· Vacances intermédiaires trop courtes : 13 réponses soit 20%.
II - Propositions faites à l'issue des questions 3 a et 3 b :
· Supprimer les congés du troisième trimestre,
· Réduire les vacances d'été et dégager les après-midi,
· Journées trop longues donc passage à 5 matinées,
· 7 semaines d'école, 2 semaines de repos,
· Pas de période de 3 jours consécutifs,
· Revoir les programmes.
III - Rectification :
Une idée fausse : la semaine de 4 jours propose le même programme sur un temps réduit.
La durée est la même, les samedis matins sont rattrapés.
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Articles
de presse sur la venue de Philippe Meirieu à Villefranche-de-Rouergue.
Article de La Dépêche du Midi
27 mars 1999 :
Philippe Meirieu à Villefranche
L'éducation souffre des valeurs marchandes
Directeur de l'Institut National de la Recherche Pédagogique, Philippe Meirieu est
considéré comme un « pape » de la pédagogie. Invité par le groupe de réflexion
pédagogique du Villefranchois, il animait, jeudi soir dans un théâtre municipal comble,
une conférence-débat sur le thème « citoyenneté et adolescence ».
«En l'écoutant, je me sentais vraiment toute petite. Mais ça fait du bien de sortir de
temps en temps la tête du guidon et d'élever le débat». Cette réflexion d'une
enseignante traduit parfaitement le sentiment général à l' issue de la soirée. C' est
que cette « grosse pointure » de la pédagogie a eu le mérite de rendre accessible les
réflexions les plus ardues. Un langage clair et des anecdotes personnelles pour étayer
son propos ont emporté l'adhésion de l'auditoire. Voilà pour la forme. Pour le fond, ce
n'est pas mal non plus. Philippe Meirieu connaît parfaitement les adolescems à travers
les différents postes occupés dans l'Education Nationale. Il sait leurs difficultés à
devenir citoyens. Avec, tout d' abord, un constat sur la dilatation du temps : «aujourd'
hui beaucoup d'adultes veulent rester adolescents ; ainsi, les ados ont-ils bien du mal à
trouver des repères.» Et puis, il est difficile d'éduquer dans une société où il n'y
a plus de consensus sur les valeurs dominantes. «Nous n'avons plus de valeurs imposées.
Il faut s'en réjouir sur le plan de la démocratie mais c'est difficile sur le plan de
l'éducation.»
A ces pertes de référence s'ajoute une accélération vertigineuse de l'histoire qui ne
permet plus aux générations de se parler. «Quand on n'a plus de table pour poser les
cartes, on finit par se les jeter à la figure.»
Société face à communauté
Philippe Meirieu dénonce l'instrumentalisation. «Quand on ne sait pas que dire, on fait
du commerce, on travaille dans un registre purement instrumental». Et d'évoquer ici ces
familles «Post it» qui ne dialoguent que par petits billets.
Autre danger, la communautarisation. Il y a floraison de règles communautaires mais
disparition des règles qui régissent l'intercommunautaire. «L'école n' est pas une
communauté mais une société. On n'est pas obligé de s'aimer mais il faut ap- prendre
à vivre ensemble.» Tout interdit doit être porteur d'une promesse pour que les jeunes
ne ressentent pas ces interdits comme des violences. «Nous imposons les règles sans
être sûrs que les jeunes seront plus satisfaits de les respecter que de les
enfreindre.» Pour le directeur de l'lNRP, «l'école n'est plus le lieu d'une promesse.
Elle souffre parce que les savoirs n'ont plus de valeur sur le marché ou seulement des
valeurs marchandes». Il faut pour réussir la formation à la citoyenneté faire en sorte
qu'elle ne soit pas un saupoudrage mais qu' elle soit au coeur même de l' enseignement
des savoirs.
«La vérité d'une parole ne se mesure pas au statut de celui qui l'énonce, fut-il
enseignant », lance Phiiippe Melneu pour qui la construction du citoyen ne sauralt se
contenter d'une juxtaposition des compétences techniques. « Elle doit s'accompagner de
la construction de l'homme dans son projet. »
Posant un diagnostic et traçant des pistes pour demain, le « pape » de la pédagogie a
su rester humble et ne pas donner des recettes miracles.
Maurice Mazars.
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Articles
de presse sur la mobilisation contre la possible fermeture d'un poste à la maternelle.
Article de La Dépêche du Midi
20 mars 1999 :
Groupe scolaire Cambon-Monteil
« Touche pas à mon école »
Le mouvement de grève amorcé la semaine passée, à l'appel des syndicats des
enseignants, se décline dorénavant en actions diverses, menées par des instituteurs et
les associations de parents d'élèves.
Hier, à l'école Cambon, la sortie des classes était plutôt inhabituelle. Chaque enfant
agitant un petit drapeau, frappé du message suivant «Touche pas à mon école». Les
parents pour leur part, étaient conviés à signer une pétition.
Pour la rentrée prochaine, plane la menace de la suppression d'un poste. De fait, les
effectifs du groupe sont en baisse : moins 6 enfants pour la section maternelle (Monteil)
et moins 16 enfants en primaire (Cambon). Ce qui porterait les effectifs à 84 enfants
pour Monteil (contre 90 actuellement) et à 123 pour Cambon (contre 139). «Il n'y a pas
d'équilibre au niveau de la carte scolaire, ne serait-ce qu'au niveau municial. En fait,
l'académie a besoin de récupérer 12 postes qui seront probablement affectés en
Haute-Garonne», déplore cette institutrice.
Ainsi, c'est un poste de maternelle qui serait supprimé. En échange, la section
élémentaire se devrait de fournir un demi-poste d'instituteur en matinée, à Monteil.
Aussi, l'association des parents d'élèves dénonce : «La crainte de la baisse de la
qualité de vie dans le groupe scolaire, les difficultés d'organisation pour les
enseignants et les enfants, les classes surchargées le matin à Cambon où il n'y aura
plus que 5 enseignants, la multiplicité des intervenants à la maternelle compromettant
le projet d'école».
Le collectif note en outree que «plus de la moitié des enfants en maternelle seront dans
les sections 2 et 3 ans, ce qui nécessite plus de personnel que chez les grands». Et il
s'indigne de «l'inégalité de traitement entre les écoles du département».
Ce matin, une délégation sera reçue par l'inspecteur d'académie, Jean-Charles Cayla.
Les instituteurs lui remettront ma pétition, en espérant qu'elle influera sur la
décision qui sera prise le 25 mars.
_________________
Article de Centre Presse
20 mars 1999 :
Cambon-Monteil
Touche pas à mon école !
«Touche pas à mon école» : c'est sur le mode convivial que l'association des parents
d'élèves du groupe scolaire Cambon-Monteil, à Rodez, a choisi de se mobiliser face à
la suppression annoncée d'un poste entier en maternelle, avec obligation pour
l'élémentaire de fournir un mi-temps en matinée.
Il y avait donc hier, à l'heure de la sortie des classes, de la fouace et du jus de
fruit, des fanions pour les enfants et... une pétition à signer.
Aux yeux des parents, cette décision paraît d'autant plus abusive que - si les effectifs
globaux ont effectivement baissé - les inscriptions se font tous les jours et, en
maternelle, plus de la moitié des enfants se trouveront dans les sections des deux et
trois ans. Ce qui est plutôt prometteur.
De plus, les parents craignent une baisse de la qualité de vie dans le groupe scolaire,
à cause notamment de classes qui seraient surchargées dans les deux écoles, la
multiplicité des intervenants en maternelle qui peut compromettre le projet mis en place
et nécessitant de nombreux réajustements...
Enfin, ils dénonçaient une inégalité de traitement entre les écoles du département.
Une rencontre prévue ce matin avec l'inspecteur d'académie ménageait tout de même
une... lucarne d'espoir.
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PROCÈS-VERBAL
DU CONSEIL D'ECOLE - 16 mars 1999
Présents :
· Conseil des maîtres :
M. Albespy, S. Rioux, E. Roualdès, F. Toméo,
· Comité des parents :
Mesdames Aquilina, Bécouze, Douzou, Lacan,
· Madame Huchard, Inspectrice de l'Education Nationale,
· Madame Blancardi, maire-adjoint,
· Madame Tristani, DDEN.
Excusées :
· Madame Cathala, psychologue scolaire,
· Mesdames Barrau, Laquerbe, ATSEM.
Ordre du jour :
· Modification éventuelle de la structure de l'école maternelle Monteil à la rentrée
de septembre 1999,
· Divers.
I - QUELLE MODIFICATION ?
La fermeture d'un poste à la maternelle Monteil transforme sa structure de quatre à
trois classes.
1. Madame l'inspectrice apporte des précisions
:
· Sur la procédure de préparation d'une rentrée scolaire, en général :
§ étude des prévisions IA/IEN,
§ groupe de travail IA/IEN et représentants du personnel (les syndicats d'enseignants),
§ Comité technique paritaire départemental (CTP), comité restreint : administration,
représentants du personnel,
§ Conseil départemental de l'Education Nationale (CDEN), conseil élargi : préfet,
parents d'élèves, administration, personnel, DDEN,
§ Commission administrative paritaire départementale (CAPD),
· Sur des points prêtant à confusion :
Quand il y a fermeture, il s'agit toujours d'un poste entier ; ce qui est parfois associé
avec un mi-temps d'aide pédagogique (par un enseignant).
· Sur ce qui a motivé la fermeture à Monteil :
Les effectifs ont été considérés sur la globalité du groupe scolaire Monteil-Cambon
(soit moins six élèves à Monteil et moins seize à Cambon, ce qui pour un total de
moins 22 justifie, pour l'administration, la fermeture d'une classe).
Monsieur l'Inspecteur d'Académie a décidé que cette fermeture serait supportée par une
seule école - Monteil - entraînant la suppression d'un poste à la maternelle. Si cette
fermeture de classe était supportée à égalité par les deux écoles, il y aurait perte
de deux postes sur le groupe scolaire.
En contrepartie, l'école Cambon doit céder un mi-temps d'aide pédagogique à Monteil,
le matin.
Il est bien évident que la situation serait revue si les effectifs augmentaient de façon
significative d'ici juin, voire septembre.
Les parents ne se considèrent pas représentés au CDEN car leur Comité émane de
l'association des parents d'élèves Cambon-Monteil. Celle-ci n'est pas affiliée à une
fédération de parents d'élèves. Ils annoncent une demande d'audience auprès de
Monsieur l'Inspecteur d'Académie.
2. La discussion s'engage :
· Les parents d'élèves s'inquiètent du fonctionnement en école élémentaire le matin
et comment vont s'articuler l'aide pédagogique et les matières principales.
Ø Madame l'inspectrice précise que cinq niveaux seront répartis en cinq classes avec
cinq maîtres, et que les enfants sont à nouveau au mieux de leurs capacité d'attention
vers 15 heures.
· Les institutrices pour leur part font valoir qu'une aide peut être aléatoire et
soumise aux variations d'effectifs de l'école Cambon.
Ø Madame l'inspectrice affirme qu'aucun changement ne peut intervenir en cours d'année.
Elle se porte garant que l'aide sera située le matin à la maternelle.
Suivent des échanges techniques sur différentes situations et leurs incidences sur le
personnel concerné.
Les institutrices font remarquer que les effectifs sont considérés globalement sur le
groupe scolaire mais pas les enseignants, ce qui oblige une institutrice à quitter
l'école, à son grand regret. En effet, dans la mesure ou un enseignant de Cambon
quitterait volontairement son poste, une institutrice de maternelle ne peut prétendre à
ce que sa demande soit prioritaire pour postuler
· Parents et enseignantes font valoir qu'une fermeture à la maternelle va augmenter les
effectifs dans les classes l'après-midi et que la spécificité des plus petits n'est
donc pas prise en compte.
Ces enfants demandent plus d'attention et vivent plus mal que les autres dans un groupe de
30.
Ø Madame l'inspectrice rappelle que l'école maternelle est ouverte aux enfants âgés de
trois ans et qu'il convient d'appliquer le règlement (conditions d'entrée en maternelle
pour les enfants âgés de deux ans).
S'ensuivent des échanges sur la pertinence de la présence des élèves de deux ans dans
les écoles maternelles.
Les enseignantes affirment qu'on ne peut émettre des généralités en la matière, la
maturité et les conditions d'accueil étant prépondérantes pour l'adaptation de ces
enfants.
· Les parents d'élèves craignent que le Projet d'école, qu'ils apprécient et dont ils
soulignent la qualité, soit revu à la baisse.
Les enseignantes doutent qu'avec moins on puisse faire autant, ou plus. Il est évident
que ce sera autrement.
Des précisions sont données sur le fonctionnement du Conseil des enfants, mis en place
cette année dans le cadre d'une éducation à la citoyenneté menée depuis trois ans.
· Le problème de la carte scolaire est soulevé.
Madame Blancardi exprime les regrets de la municipalité de voir fermer des postes et
rappelle que la carte scolaire n'est pas à l'ordre du jour actuellement.
Un parent propose de l'appliquer à partir d'un seuil (27 enfants par classe ?).
II - DIVERS :
· Madame Blancardi nous transmet un accord de principe sur l'accès à la ludothèque de
la maison de l'enfance et promet de s'informer sur les possibilités d'une meilleure
programmation des visites à la médiathèque pour les classes de maternelle.
Elle reconnaît (en réponse à une question posée lors du premier conseil d'école) que
la cuisine de la maternelle n'est pas, en effet, un lieu de passage entre les deux écoles
et qu'un couloir existe bien entre les deux entrées.
· Madame Tristani rend compte des activités et projets des DDEN.
Le rapporteur,
Solange Rioux,
Directrice.
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«
Les maternelles ne sont pas des garderies » ; article de La Dépêche du Midi du 6 mars
1998. :
La ministre déléguée à l'enseignement scolaire, Ségolène Royal, entend renforcer
l'efficacité de la maternelle, « école à part entière, école première conditionnant
la réussite ultérieure des enfants ».
« C'est le maillon initial, indispensable d'acquisition des savoirs de base, une bonne
maternelle peut puissament contribuer à réduire les échecs » a-t-elle affirmé, en
annonçant hier une série de mesures destinées à être formalisées d'ici juin pour
être appiquées « avec montée en puissance » sur deux ans, à compter de la prochaine
rentrée.
Des instructions « modèles »
Il s'adit essentiellement de partir de ce qui se fqit déjà ici et là pour le
généraliser et donc de donner aux enseignants des instructions en forme de « modèles
» conseillés sur objectifs et méthodes. Tout doit tourner autour de « la découverte,
des premiers apprentissages et de la maîtrise des langages, préfigurant les acquisitions
ultérieures, premier et indispensable maillon de la lutte contre l'échec scolaire »
a-t-elle souligné. La minitre a insisté sur l'attention que les éducateurs doivent
porter sur l'aquisition de l'exporession orale, qualitativement, mais aussi
quantitativement. Elle a également mis l'accent sur l'importantce de l'acquisition des
mécanismes d'écriture et de son graphisme. Pour ce qui est des langues étrangères, il
s'agirait essentiellement de familiariser avec la « musique » diffférente. Des vidéos
avec chansons et contines seront mises à la disposition des maîtres.
La ministre entend également renforcer l'accueil notamment des tout petits avec des «
classes passerelles » entre crèche et maternelle pour une « transition douce ». Elle
insiste aussi sur les zones rurales où elle préconise l'introduction d'équipes mobiles
allant vers les enfants plutôt que la techniques du « ramassage » qui freine la
scolarisation en maternelle.
Partenariat école-parents
Elle veut particulièrement développer le partenariat entre l'école et les parents, la
« co-éducation ». Les familles, insiste-t-elle, doivent participer, ne pas considérer
l'école comme un « substitut » de leur propre rôle, mais elle ne doivent pas non plus
contrecarrer ses objectifs par ignorance de ce qui s'y fait. Madame Royal va leur adresser
une circulaire explicative sur ce point. Elle entend également leur ouvrir l'école toute
l'année avec un moment « privilégié » institutionnalisé à la rentrée.
Par ailleurs, elle veut développer l'articulation entre maternelle et élémentaire
grâce notamment à une meilleure évaluation des acquis des petits à destination des
maîtres de CP. Enfin, elle entend mettre en place un « groupe permanent » de réflexion
sur les missions de cette école première.
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Informations
sur les mises à jour du site via courrier électronique :
Ceux d'entre vous qui le désirent peuvent recevoir par courrier électronique une
notification de la mise à jour du site de l'école maternelle Monteil.
Pour cela, il vous suffit de nous écrire (cliquer ici) en précisant bien l'adresse
électronique vers laquelle vous souhaitez recevoir nos courriers.
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Article
paru dans la revue « Animation & Education » de l'Office Central de la Coopération
à l'Ecole - N° 140 - Septembre-Octobre 1997 :
Et si on arrêtait ?
Oui, si on arrêtait de se disputer et de se battre ?
Est-ce un manque d'espace, une cour de récréation peu équipée ou l'absence d'échanges
réguliers entre les classes ? Toujours est-il qu'à l'école maternelle Monteil, coquette
et cossue, située en centre ville, on ne comptait plus les pugilats, les querelles, les
mots, « gros » de préférence. Bref, les conduites agressives se banalisaient.
Les enseignantes de l'école décidèrent à l'unanimité qu'il était temps de réagir
autrement qu'en agent de police ou en mère poule éplorée et qu'il fallait tenter de
changer les comportements.
Dans un premier temps, nous avons demandé à participer au Système des Ecoles Associées
de l'UNESCO et avons obtenu des informations, affiches, documents, livres qui ont
alimenté notre réflexion.
Les conflits divers, avons-nous pensé, pouvaient s'atténuer en faisant travailler et
réfléchir ensemble les élèves, en découvrant des conduites sociales plus élaborées,
au cours d'activités, certes classiques, mais appréhendées autrement. Le procédé est
connu : c'est le décloisonnement.
Dans un second temps, nous avons élaboré notre projet d'école, en cohérence avec le
précédent, centré sur la maîtrise de la langue et prenant en compte cette nouvelle
orientation touchant au domaine d'activité « vivre ensemble ». Ce projet a été
présenté en conseil d'école, puis en réunions d'informations aux parents. Certains
ateliers ont fait l'objet d'une communication dans le journal scolaire.
C'est ainsi que s'est mise en place dès le mois d'octobre 1996 une autre organisation,
une heure, deux fois par semaine, intégrant :
les enseignants et les ASEM ponctuellement,
les élèves de moyenne et grande sections,
une partie des élèves du CP de l'école élémentaire voisine.
Quatre ateliers ont été conduits :
musique (avec intervenants),
expression corporelle (danses),
conte,
connaissance des autres ; règles de vie.
Les enfants ont adhéré joyeusement au projet et se gargarisaient volontiers du mot «
décloisonnement » : « on fait le décloisonnement ? » Certains, malades, voulaient à
toute force revenir à l'école le jour du décloisonnement. D'autres retrouvaient avec
émotion la classe des petits qu'ils avaient quittée depuis deux ou trois ans et la
maîtresse : « on était avec toi avant » ; « ça fait longtemps qu'on s'était pas vu
».
Outre ces ateliers, quotidiennement, dans toutes les classes, les efforts ont porté sur
les règles de vie : respect de soi (hygiène, propreté), respect des autres (politesse,
sommeil des petits) renforcés au cours de l'atelier « connaissance des autres ».
Les petits dorment, libérant leurs institutrices pour les ateliers. Mais ils ont été
les premiers auditeurs du livre d'histoire « Il était une fois... », de l'album « La
belle histoire de Bleuet » réalisés à l'atelier « conte », du CD réalisé en
atelier musique et les spectateurs admiratifs des danses.
La fête de l'école approchant, nous avons alors mis en place un tutorat. Chaque moyen et
grand prenait en charge un petit dans l'apprentissage de deux danses, choisies parmi les
plus faciles.
On a constaté depuis que les plus grands aident volontiers les petits pour l'habillage au
moment des récréations, qu'ils les aident à trouver un tricycle dans la cour. En
résumé, ils leur portent attention.
Certes, les explications musclées se voient encore, des pieds jaillissent mais le dessin
de Fabien, tout de tendresse, avec ces grands enfants souriants aux mains en fleurs et ces
petits blottis comme des oisillons nous paraît de bon augure.
Comme le sont les discussions que les adultes ont eues. Pour avoir voulu changer les
comportements des élèves, on a été amené a réfléchir sur les nôtres sur la
pertinence des pratiques pédagogiques.
Le chapitre ne fait que s'ouvrir,
... et si on continuait ?
Solange RIOUX.
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Les
programmes de l'Ecole Primaire (maternelle et élémentaire) :
L'école primaire, longtemps organisée par années, l'est désormais en cycles
pluriannuels, plus souples et qui correspondent à un souci d'individualisation des
parcours scolaires et d'adaptation au rythme de progression de chaque enfant.
Le cycle des apprentissages premiers recouvre l'école maternelle tout entière ; le cycle
des apprentissages fondamentaux commence en dernière année de maternelle et se poursuit
à l'école élémentaire (CP et CE1) ; le cycle des approfondissements est celui des
trois dernières années de l'école (CE2, CM1 et CM2).
L'école maternelle, particularité française, est à la base du système éducatif et de
l'organisation pédagogique en cycles. C'est une école publique qui, depuis plus d'un
siècle accueille les enfants avant la scolarité obligatoire.
Dans les secteurs public et privé, l'école maternelle scolarise quelque 2,7 millions
d'élèves (l'accueil des enfants est généralisé à partir de l'âge de trois ans) ;
l'école élémentaire environ 4,2 millions d'élèves de 6 à 11 ans.
Pour consulter les programmes directement sur le site du Ministère de l'Education
Nationale, veuillez cliquer ICI.
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La
lettre de Ségolène Royal, ministre déléguée à l'Enseignement Scolaire, aux parents
d'enfants entrant à l'école maternelle (texte intégral) :
Lettre aux parents d'élèves
La Ministre déléguée chargée de l'Enseignement scolaire
Paris, le 25 août 1997
Madame, Monsieur,
Pour la première fois votre enfant entre à l'école. A l'occasion de cette étape
particulièrement importante pour sa vie personnelle je souhaite m'adresser à vous en
quelques simples mots.
Le rôle éducatif de notre école maternelle est unanimement reconnu et les maîtresses
et les maîtres qui y enseignent s'attachent à faire en sorte que chaque enfant en
reçoive le meilleur pour l'avenir.
L'école maternelle est une école à part entière. Elle a des programmes d'activité qui
se déroulent sur la totalité de l'année scolaire, c'est un lieu d'apprentissage dès la
première année. Votre enfant va notamment y découvrir les règles de vie en
communauté, apprendre à vivre avec les autres. L'éveil au monde, la créativité, le
langage, sont les trois grandes activités autour desquelles seront développés tous les
apprentissages de votre enfant en maternelle.
Les enseignantes et enseignants vont mettre leur professionnalisme et leur affection au
service de votre enfant. C'est pourquoi je vous encourage à assurer la plus grande
régularité possible de la fréquentation scolaire. Je vous invite, par ailleurs, à
développer avec les institutrices et instituteurs des relations suivies pour accompagner
les progrès de votre enfant.
Je souhaite que ce premier contact avec l'école soit particulièrement réussi. Sachez
que la communauté scolaire fait tout pour cela.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs,
et sincères.
Ségolène ROYAL.
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